Qatar Airways participe à l’initiative novatrice I-Checkit d’INTERPOL

6 novembre 2014

MONTE-CARLO (Monaco) – Dans le cadre de l’action menée pour renforcer la sécurité des déplacements internationaux, Qatar Airways a signé avec INTERPOL un accord en vue d’utiliser le système I-Checkit de l’organisation mondiale de police pour effectuer des vérifications relatives à ses passagers dans la base de données sur les documents de voyage volés et perdus (SLTD) d’INTERPOL.

Cet accord fait de Qatar Airways la première compagnie aérienne classique à utiliser I-Checkit. Comme le transporteur régional à bas prix AirAsia, elle va ainsi participer à la phase pilote de l’initiative INTERPOL qui permet à certains partenaires du secteur des voyages, de l’hôtellerie et à des banques d’envoyer les informations relatives aux documents de voyage de leurs clients afin qu’elles fassent l’objet de vérifications dans la base de données SLTD.

« La compagnie Qatar Airways est fière de devenir la première compagnie aérienne internationale classique à rejoindre le programme I-Checkit d’INTERPOL. Depuis toujours, nous accordons une grande importante à la sûreté et la sécurité de nos passagers, en plus de leur offrir une gamme inégalée de services », a déclaré Akbar Al Baker, Directeur général du groupe Qatar Airways.

« Nous avons vu dans l’outil I-Checkit d’INTERPOL l’occasion de renforcer encore les mesures de sûreté et de sécurité déjà strictes qui sont les nôtres, et nous travaillons activement avec l’Organisation afin de mettre en œuvre le système. Chez Qatar Airways, nous voulons rester en première ligne des initiatives sectorielles de ce type, et notre participation à I-Checkit est une façon de réaffirmer cette volonté », a-t-il conclu.

I-Checkit permet aux partenaires tels que Qatar Airways d’envoyer les numéros de passeport de leurs passagers par des voies sécurisées afin qu’ils fassent l’objet de comparaisons dans la base de données SLTD d’INTERPOL, laquelle contient plus de 43 millions d’enregistrements relatifs à des documents de voyage perdus ou volés provenant de 168 pays.

« Nous sommes fiers de travailler de manière diligente avec Qatar Airways afin de mettre en place cette nouvelle mesure de sécurité pour les passagers. Nous ne doutons pas que, une fois que Qatar Airways aura commencé à comparer les numéros de passeport de ses futurs passagers avec ceux figurant dans la base de données SLTD d’INTERPOL, toute personne voyageant à bord d’avions de la compagnie sera rassurée de savoir que ces mesures supplémentaires ont été prises pour garantir sa sécurité », a déclaré le Secrétaire Général d’INTERPOL, Ronald K. Noble.

« Après avoir attendu des années que davantage de gouvernements prennent les dispositions nécessaires pour protéger leurs citoyens et visiteurs des individus utilisant des passeports volés pour franchir les frontières, nous disposons aujourd’hui avec I-Checkit d’un outil essentiel pour mobiliser le secteur privé en faveur de la lutte mondiale contre la criminalité transnationale et le terrorisme.

« Seule une démarche coordonnée réunissant la communauté des services chargés de l’application de la loi et le secteur privé par l’intermédiaire de I-Checkit permettra d’empêcher des malfaiteurs et des terroristes de passer d’un pays à l’autre sans être repérés afin de se livrer à leurs activités illicites », a conclu M. Noble.

Le chef d’INTERPOL a attiré l’attention sur la disparition tragique, en mars 2014, du vol 370 de Malaysia Airlines et sur la présence de deux passagers qui avaient utilisé des passeports volés pour monter à bord de l’avion. Cet événement a marqué un tournant qui a amené les responsables gouvernementaux, les spécialistes de la lutte antiterroriste, les services chargés de l’application de la loi, les médias et le public à prendre conscience du danger très réel que représentent les individus voyageant avec des passeports volés.

À cet égard, le Secrétaire Général Noble s’est félicité de la récente décision du Conseil de l’Union européenne, qui a demandé à tous ses États membres de vérifier systématiquement si les passeports présentés à leurs frontières figurent dans la base de données SLTD d’INTERPOL, et de faire en sorte que leurs informations relatives aux passeports perdus et volés soient rapidement communiquées à INTERPOL.