Déclaration d’INTERPOL concernant la notice rouge publiée à l’encontre de Paul Watson de la Sea Shepherd Conservation Society

7 août 2012

LYON (France) – Suite à la confirmation par les autorités allemandes que Paul Watson n’a pas respecté les conditions de sa mise en liberté sous caution fixées par un tribunal allemand et a quitté le pays, les autorités du Costa Rica ont à nouveau demandé au Secrétariat général d’INTERPOL de publier une notice rouge réclamant sa détention ou son arrestation en vue d’extradition.

Cette demande de notice rouge se fonde sur un mandat d’arrêt national délivré par les autorités du Costa Rica à l’encontre de M. Watson, recherché en vue de poursuites pénales pour « avoir causé un risque de noyade ou de catastrophe aérienne », en lien avec un incident survenu en avril 2002.

Eu égard au non-respect par M. Watson des conditions de sa mise en liberté sous caution fixées par le tribunal allemand, et au vu du complément d’information fourni par le Costa Rica relativement aux chefs d’accusation invoqués, il a été conclu qu’une notice rouge pouvait être publiée en accord avec le Statut et la réglementation d’INTERPOL. La notice en question a été publiée le mardi 7 août.

Une notice rouge n’est pas un mandat d’arrêt international. C’est une demande transmise par INTERPOL à ses pays membres afin que ceux-ci déterminent s’ils peuvent détenir ou arrêter une personne pour que le pays requérant puisse demander son extradition. INTERPOL ne peut exiger d’aucun de ses pays membres l’arrestation d’une personne faisant l’objet d’une notice rouge.

Chacun des 190 pays membres d’INTERPOL détermine s’il peut détenir ou arrêter la personne recherchée d’après sa législation et ses normes nationales.

Toute demande d’informations complémentaires sur la notice rouge publiée à l’encontre de Paul Watson doit être adressée aux autorités du Costa Rica.