Des suspects recherchés par INTERPOL localisés lors d’une opération contre le terrorisme en Afrique de l’Est

1 avril 2020
Opération Simba II : renforcer durablement les compétences et capacités en matière de lutte contre le terrorisme

Une opération pilotée par INTERPOL en vue de renforcer la lutte antiterroriste en République démocratique du Congo (RDC), au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie a donné lieu à l’ouverture d’enquêtes dans plusieurs pays.

Opération Simba II : une opération pilotée par INTERPOL en vue de renforcer la lutte antiterroriste en République démocratique du Congo, au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.
Opération Simba II : une opération pilotée par INTERPOL en vue de renforcer la lutte antiterroriste en République démocratique du Congo, au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.
L’opération Simba II avait pour objectif de renforcer la capacité des agents de première ligne à repérer les voyageurs susceptibles d’être des terroristes ou des malfaiteurs.
L’opération Simba II avait pour objectif de renforcer la capacité des agents de première ligne à repérer les voyageurs susceptibles d’être des terroristes ou des malfaiteurs.
Les renseignements recueillis en amont de l’opération ont permis de déployer les agents en des points connus pour être des plaques tournantes ou des goulets d’étranglement en matière de déplacements afin d’y détecter les terroristes potentiels.
Les renseignements recueillis en amont de l’opération ont permis de déployer les agents en des points connus pour être des plaques tournantes ou des goulets d’étranglement en matière de déplacements afin d’y détecter les terroristes potentiels.
L’accès aux bases de données d’INTERPOL en des lieux stratégiques a permis aux agents de première ligne des quatre pays de disposer des renseignements nécessaires pour identifier des malfaiteurs potentiels.
L’accès aux bases de données d’INTERPOL en des lieux stratégiques a permis aux agents de première ligne des quatre pays de disposer des renseignements nécessaires pour identifier des malfaiteurs potentiels.
L’opération Simba II a permis aux agents d’accéder au large éventail de capacités policières d’INTERPOL aux postes-frontières des quatre pays.
L’opération Simba II a permis aux agents d’accéder au large éventail de capacités policières d’INTERPOL aux postes-frontières des quatre pays.
L’opération Simba II, qui s’est déroulée sur huit jours, s’est accompagnée d’une importante hausse du nombre de concordances signalées dans les bases de données criminelles mondiales d’INTERPOL, en particulier celle sur les documents de voyage volés et perdus (SLTD).
L’opération Simba II, qui s’est déroulée sur huit jours, s’est accompagnée d’une importante hausse du nombre de concordances signalées dans les bases de données criminelles mondiales d’INTERPOL, en particulier celle sur les documents de voyage volés et perdus (SLTD).
Une formation préopérationnelle a été dispensée aux pays participants par les experts du Pôle antiterroriste régional INTERPOL (RCTN) dans les locaux du Bureau régional pour l’Afrique de l’Est.
Une formation préopérationnelle a été dispensée aux pays participants par les experts du Pôle antiterroriste régional INTERPOL (RCTN) dans les locaux du Bureau régional pour l’Afrique de l’Est.
La formation reçue a permis aux agents des quatre pays d’être en mesure d’identifier les membres de réseaux terroristes et leurs complices.
La formation reçue a permis aux agents des quatre pays d’être en mesure d’identifier les membres de réseaux terroristes et leurs complices.
Les formations dispensées en amont de l’opération avaient pour but de renforcer le niveau de préparation régional et la capacité à apporter une réponse adaptée en matière de lutte antiterroriste.
Les formations dispensées en amont de l’opération avaient pour but de renforcer le niveau de préparation régional et la capacité à apporter une réponse adaptée en matière de lutte antiterroriste.
/

Les activités terroristes sont souvent liées à de nombreux autres domaines de criminalité et l’opération Simba II avait pour objectif de renforcer la capacité des agents de première ligne à reconnaître les voyageurs susceptibles d’être des terroristes ou des malfaiteurs en faisant appel au large éventail de capacités policières d’INTERPOL déployées dans les postes-frontières aériens et terrestres.

Du 15 au 22 mars, le Secrétariat général d’INTERPOL et le Pôle antiterroriste régional (RCTN) pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe implanté à Nairobi ont mené une action coordonnée avec les services nationaux de police, de l’immigration, des douanes et de lutte contre le terrorisme afin de repérer les malfaiteurs tentant de franchir les frontières.

Du 15 au 22 mars 2020, près de trois millions de vérifications réalisées dans les bases de données d’INTERPOL ont permis de repérer des hommes et des femmes recherchés pour des infractions graves.
Du 15 au 22 mars 2020, près de trois millions de vérifications réalisées dans les bases de données d’INTERPOL ont permis de repérer des hommes et des femmes recherchés pour des infractions graves.

En l’espace de huit jours, près de trois millions de vérifications ont été réalisées dans les bases de données d’INTERPOL, permettant la détection d’hommes et de femmes recherchés pour des infractions graves.

Les frontières non sécurisées favorisent le développement du terrorisme régional et local, et l’opération Simba II avait pour but d’accroître la résilience en renforçant les compétences requises pour s’attaquer de façon globale à ce problème.

En RDC, les autorités ont intercepté cinq personnes recherchées par INTERPOL alors qu’elles tentaient de franchir la frontière ; parmi elles figurait un suspect recherché en Europe pour des infractions graves relevant de la criminalité organisée régionale.

Les autorités kényanes ont repéré un homme qui faisait l’objet d’une notice rouge INTERPOL – une alerte adressée aux services de police du monde entier concernant une personne recherchée au niveau international. L’intéressé était recherché par un pays d’Asie centrale pour des faits d’escroquerie grave.

À l’aéroport international d’Entebbe en Ouganda, l’accès aux bases de données d’INTERPOL a permis aux agents de première ligne de repérer un homme originaire d’Asie qui était recherché par un pays du Moyen-Orient pour infraction financière. Lors du contrôle à la frontière, des systèmes INTERPOL adaptés, reliant les systèmes nationaux et mondiaux, ont indiqué qu’il faisait l’objet d’une notice rouge INTERPOL, ce qui a déclenché l’ouverture d’enquêtes dans plusieurs pays.

Les contrôles effectués en Tanzanie ont également mis en évidence l’arrivée d’un individu visé par une notice rouge pour escroquerie et usurpation d’identité.

D’autres arrestations et poursuites devraient intervenir alors que les investigations se poursuivent.

« Les résultats de cette première opération INTERPOL pilotée par le RCTN dans la région montrent clairement qu’une décentralisation de l’action antiterroriste sur le terrain présente des avantages en matière de sécurité », a déclaré M. Karel Pelán, Sous-directeur de l’unité antiterroriste d’INTERPOL.

« En déployant ses experts directement dans les pays membres, INTERPOL contribue à améliorer la coopération policière régionale et donne à ses régions prioritaires la possibilité de bénéficier sur le terrain d’un soutien en matière d’antiterrorisme », a ajouté M. Pelán.

Faire appel au renseignement et à la technologie pour renforcer la capacité antiterroriste

Les pays ont collaboré en amont des opérations sur le terrain : ils ont partagé des renseignements et des listes de surveillance nationales afin de mettre en évidence les lieux à cibler en matière d’activité criminelle ou de déplacements.

Durant l’opération Simba II, l’action des services chargés de l’application de la loi s’est concentrée aux postes-frontières aériens et terrestres en RDC, au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.
Durant l’opération Simba II, l’action des services chargés de l’application de la loi s’est concentrée aux postes-frontières aériens et terrestres en RDC, au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.

L’accès aux bases de données d’INTERPOL et à son système mondial de communication policière sécurisée (I-24/7) en des lieux stratégiques a permis aux agents de première ligne des quatre pays de disposer des renseignements nécessaires pour intercepter des malfaiteurs connus.

« Les frontières non sécurisées favorisent le développement du terrorisme local et régional, et des opérations telles que Simba II augmentent la résilience en renforçant les compétences requises pour cerner les tendances et y faire face de manière globale », a déclaré M. John Gachomo, Directeur de l’Unité antiterroriste de la Police du Kenya.

« Le Kenya est absolument déterminé à coopérer au niveau international afin de mettre tout en œuvre pour éviter que le terrorisme et les autres formes de criminalité ne détruisent les économies, la sécurité et le tissu social de cette région », a ajouté M. Gachomo.

L’opération Simba II, qui s’est déroulée sur huit jours, s’est accompagnée d’une importante hausse du nombre de concordances signalées dans les bases de données criminelles mondiales d’INTERPOL, en particulier celle sur les documents de voyage volés et perdus (SLTD).

Les documents de voyage volés facilitent grandement les déplacements des terroristes, notamment des combattants terroristes étrangers revenant de zones de conflit. L’accès à la base de données SLTD d’INTERPOL, dans laquelle plus de 80 millions de documents de voyage sont enregistrés, a permis aux agents de première ligne de repérer plusieurs individus qui voyageaient avec un passeport volé.

Renforcer la résilience face à l’expansion du terrorisme

Grâce aux renseignements recueillis en amont de l’opération, les agents ont été déployés là où ils pouvaient détecter les déplacements de terroristes potentiels.
Grâce aux renseignements recueillis en amont de l’opération, les agents ont été déployés là où ils pouvaient détecter les déplacements de terroristes potentiels.

« Des opérations comme Simba II montrent à quel point il est important que les pays utilisent les nombreuses bases de données criminelles d’INTERPOL en des lieux stratégiques tels que les postes-frontières », a déclaré M. Wilson Otuna Omoding, Directeur adjoint de l’Antiterrorisme en Ouganda.

« En apportant à la région de solides capacités policières, INTERPOL témoigne clairement de sa détermination à aider l’Afrique à surmonter les menaces qui lui sont propres en matière de sécurité et à construire l’avenir durable, sûr et prospère que méritent tous les Africains », a conclu M. Omoding.

Al-Shabab et les Forces démocratiques alliées (Allied Democratic Forces) sont les principales menaces terroristes de la région. Ils ont perpétré plusieurs attaques qui ont fait de très nombreuses victimes civiles dans les pays concernés par l’opération Simba II.

L’opération Simba II a été coordonnée avec le soutien financier des Émirats arabes unis et de la Fondation INTERPOL pour un monde plus sûr.