Coordonné par INTERPOL, ce projet de recherche international porte sur l’examen des différences microscopiques et de l’âge de l’encre dans les documents manuscrits en vue de déterminer si, comment et quand ils ont été falsifiés. Le moindre détail peut jouer un rôle crucial dans le cadre d’une enquête.
Le projet a recours à de nouvelles technologies d’examen du croisement des traits dans les documents manuscrits afin de détecter toute différence « physique », telle que la migration visible et invisible d’encre, ou « chimique », c’est-à-dire dans la composition chimique de l’encre.
120 experts en écriture et documents originaires de 54 pays membres d’INTERPOL participent à ce projet de recherche international.
Instauration de nouvelles normes
Après des milliers d’expériences, il a été déterminé que l’encre, lorsqu’elle est examinée dans certaines conditions, réagit différemment en fonction de son âge. Le projet propose une méthodologie permettant aux experts du monde entier d’examiner les documents selon des normes universellement reconnues.
Cette nouvelle approche vise à accompagner les enquêteurs dans la résolution du problème séculaire de la falsification, qui concerne les documents d’identité, les testaments ou encore les lettres de suicide, puisque les précédentes techniques chimiques entraînaient généralement la destruction des éléments de preuve.
Le projet est développé par INTERPOL en partenariat avec l’Académie Internationale des Experts en Écriture et Documents (AIEED).