Les menaces pour la sécurité des frontières au cœur des opérations STOP en Afrique

8 décembre 2023
Renforcer la sécurité aux frontières en optimisant l’utilisation des outils de police mondiaux

LYON (France) – Une action reposant sur la formation opérationnelle et une meilleure utilisation des outils de police d’INTERPOL a été menée en Zambie et au Zimbabwe dans le but de renforcer la sécurité des frontières. Plus de 100 000 vérifications ont ainsi été effectuées dans les bases de données mondiales de l’Organisation, aboutissant à des signalements positifs concernant des personnes recherchées au niveau international.

Les deux phases du programme STOP d’INTERPOL (programme de formation et d’opérations contre le trafic de migrants) se sont déroulées à l’aéroport international d’Harare (3 - 5 octobre) et à l’aéroport international de Lusaka (19 - 21 avril) afin de renforcer les procédures de sécurité dans ces deux principaux points de passage en Afrique.

Ces opérations ont notamment permis de mobiliser les services chargés de l’application de la loi du monde entier aux fins de la lutte contre des formes de criminalité transnationale organisée telles que la traite d’êtres humains, le trafic de migrants ou le terrorisme.

Au Zimbabwe, plus de 17 000 vérifications ont été effectuées dans les bases de données d’INTERPOL.
L’opération STOP au Zimbabwe a permis de mobiliser les services chargés de l’application de la loi pour lutter contre la criminalité transnationale organisée.
En Zambie, des formations opérationnelles ont permis d’améliorer les compétences des policiers de première ligne en matière de lutte contre la criminalité.
Lors de la phase opérationnelle en Zambie, quelque 90 000 vérifications ont été effectuées dans les bases de données d’INTERPOL.
/

Au Zimbabwe, plus de 17 000 vérifications ont été effectuées dans les bases de données mondiales d’INTERPOL, donnant lieu à trois signalements positifs concernant des individus recherchés au niveau international et visés par des notices rouges pour des infractions telles que la falsification, le blanchiment d’argent et la fraude.

Lors de la phase opérationnelle en Zambie, quelque 90 000 vérifications ont été effectuées dans les bases de données d’INTERPOL, aboutissant à trois signalements positifs concernant des individus recherchés au niveau international pour meurtre, infractions liées au terrorisme et blanchiment d’argent.

Des recherches dans la base de données des documents de voyage volés et perdus d’INTERPOL (SLTD) ont également donné lieu à 40 signalements positifs.

« Les opérations STOP sont décisives pour renforcer la capacité des policiers de première ligne à lutter contre des infractions telles que la migration illégale, la traite d’êtres humains et d’autres formes de criminalité transfrontalière compromettant la sécurité nationale et régionale. » Cyril Gout, Directeur de l’Appui opérationnel et de l’Analyse à INTERPOL

« Les formations opérationnelles améliorent directement les compétences des policiers en matière de lutte contre la criminalité, ce qui leur permet ensuite de renforcer la sécurité des frontières. »

L’élargissement de l’accès au système mondial sécurisé d’information policière d’INTERPOL (I-24/7) aux postes-frontières stratégiques constitue la clé de voûte de l’initiative STOP.

Pour ce faire, les policiers de première ligne en Zambie et au Zimbabwe ont été équipés de dispositifs mobiles INTERPOL tels que des tablettes et des smartphones, ce qui leur a permis d’effectuer des vérifications dans les bases de données de l’Organisation et d’obtenir des réponses immédiates.

L’initiative STOP aide les pays membres à protéger les groupes vulnérables de la région Afrique grâce au renforcement des capacités, à l’appui opérationnel et à la consolidation des plateformes mondiales de partage d’informations. Elle leur permet ainsi de voir leurs capacités opérationnelles renforcées à long terme.