INTERPOL Saint-Domingue fait entrer la République dominicaine dans une nouvelle ère de l’action policière

SAINT-DOMINGUE (République dominicaine) – Les autorités dominicaines ont rendu les bases de données d’INTERPOL accessibles aux frontières nationales afin qu’il soit possible de contrôler les personnes, les marchandises, les véhicules et les navires par comparaison avec les millions d’enregistrements contenus dans ces bases de données.

Grâce à un financement de l’Union européenne (projet Crimjust), le Bureau central national INTERPOL (B.C.N.) de Saint-Domingue a travaillé main dans la main avec le Secrétariat général au cours des 18 derniers mois pour que la police du pays soit résolument à la pointe de l’innovation en matière de protection des frontières contre les franchissements illégaux.

La République dominicaine est l’un des 12 pays que le projet Crimjust – mis en œuvre par INTERPOL – aide à lutter contre la criminalité organisée le long des itinéraires de trafic de cocaïne.

Pour que la circulation des données de police permette de prendre les malfaiteurs de vitesse

Les malfaiteurs et les terroristes utilisant souvent des documents d’identité falsifiés pour se déplacer, rendre les bases de données d’INTERPOL accessibles aux frontières nationales est un aspect essentiel de la lutte contre la criminalité transnationale.

La police dominicaine peut désormais effectuer des recoupements entre des renseignements provenant du monde entier et le contenu de ses bases de données nationales, et interroger en temps réel les bases de données d’INTERPOL dans le cadre de ses enquêtes ainsi qu’aux fins d’une stratégie renforcée de sécurité des frontières.

Les services de police ont directement accès à plus de 88 millions de documents d’identité et de voyage signalés volés dans près de 200 pays. Les malfaiteurs et les terroristes utilisant fréquemment des documents d’identité falsifiés pour se déplacer, cette possibilité d’accès direct à des millions de documents afin d’assurer la sécurité des frontières concourt également, et de manière essentielle, à la lutte contre la criminalité transnationale.

Parce que l’interrogation des bases de données d’INTERPOL lors des contrôles aux frontières permet d’obtenir des informations en temps réel, la police des frontières peut dorénavant arrêter les malfaiteurs potentiels sur place.

Depuis que les services de police de l’ensemble du territoire dominicain ont accès aux bases de données d’INTERPOL, le nombre des recherches effectuées quotidiennement par le pays est passé de 100 à plus de 100 000.

La République dominicaine est l’un des 12 pays d’Amérique latine, des Caraïbes et d’Afrique de l’Ouest que le projet Crimjust – mis en œuvre par INTERPOL – aide à lutter contre la criminalité organisée le long des itinéraires de trafic de cocaïne. Ce projet a pour but de renforcer les enquêtes pénales associées et de favoriser la coopération internationale entre les institutions de justice pénale.

INTERPOL aide actuellement les polices de toutes les régions à se moderniser afin qu’elles puissent recevoir et partager les informations de police et afin de donner aux policiers de première ligne les moyens de mieux détecter malfaiteurs et activités criminelles. De nombreux pays membres de l’Organisation ont également ouvert l’accès à ses outils et services essentiels aux principales unités de police de première ligne.

Les bases de données d’INTERPOL sont aujourd’hui interrogées 230 fois par seconde via I-24/7, le système mondial de communication policière sécurisée de l’Organisation. Ces bases de données et ce réseau desservant le monde entier comptent parmi les capacités les plus avancées qu’INTERPOL met à la disposition de ses pays membres pour prévenir la criminalité et enquêter sur les infractions.

INTERPOL aide actuellement les polices de toutes les régions à se moderniser afin qu’elles puissent recevoir et partager les informations de police et afin de donner aux policiers de première ligne les moyens de mieux détecter malfaiteurs et activités criminelles en tout lieu.