Détection de faux documents de voyage en Asie du Sud Est

14 octobre 2019
HANOÏ (Viet Nam) – Les points de passage frontaliers jouant un rôle essentiel dans la sécurité nationale et internationale, 20 fonctionnaires d’Asie du Sud Est ont été formés aux techniques les plus récentes en matière d’examen des documents de voyage.

Cette formation de formateurs d’une durée de trois jours (9   11 octobre 2019) a été organisée conjointement pour la première fois par le service Fausse monnaie et faux documents de sécurité (CCSD) d’INTERPOL et IDEMIA. Y ont participé des agents chargés des contrôles aux frontières et de l’immigration, et des experts en documents et en écritures.

Cette formation de formateurs a été organisée conjointement pour la première fois par le service Fausse monnaie et faux documents de sécurité d’INTERPOL et IDEMIA.
Cette formation de formateurs a été organisée conjointement pour la première fois par le service Fausse monnaie et faux documents de sécurité d’INTERPOL et IDEMIA.
Une vingtaine de fonctionnaires d’Asie du Sud-Est ont été formés aux techniques d’examen des documents de voyage.
Une vingtaine de fonctionnaires d’Asie du Sud-Est ont été formés aux techniques d’examen des documents de voyage.
Les participants ont été formés aux éléments de sécurité les plus récents.
Les participants ont été formés aux éléments de sécurité les plus récents.
La formation comportait des exercices pratiques de détection de documents frauduleux.
La formation comportait des exercices pratiques de détection de documents frauduleux.
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Les participants ont reçu une formation sur les tout derniers éléments de sécurité intégrés aux documents d’identité officiels et ont réalisé des exercices pratiques de détection de documents frauduleux, notamment contrefaits, falsifiés et obtenus de manière illicite.

« Au delà de la numérisation de l’identité, la délivrance de documents physiques d’identité et de voyage en particulier va se poursuivre, tandis que le nombre de voyageurs va doubler en moins de 20 ans. Pour IDEMIA, il est par conséquent très important de coopérer avec INTERPOL afin de partager les bonnes pratiques et de former les agents de première ligne à lutter contre tous les types de fraude documentaire », a indiqué Isabelle Poulard, Vice Présidente en charge des Passeports et Permis de conduire, business unit Public Security & Identity, chez IDEMIA.

Au programme de la formation figuraient notamment des techniques innovantes de protection des passeports, comme Stereo Laser Image, les techniques de portrait 3D ou la gravure laser couleur avec Lasink.

L’utilisation des capacités policières mondiales d’INTERPOL faisait également partie des principaux sujets abordés, en particulier :

  • sa base de données sur les documents de voyage volés et perdus, qui contient actuellement plus de 87,5 millions d’enregistrements relatifs à divers documents, tels que passeports, cartes d’identité et visas, provenant de 177 pays ;
  • Edison (Système de documentation et d’information sur les réseaux d’enquête avec informations sur les documents de voyage), qui contient des exemples de documents de voyage authentiques afin de faciliter la détection des documents falsifiés ;
  • la Bibliothèque numérique INTERPOL d’alerte sur les documents de voyage (Dial Doc), qui permet aux pays de publier des alertes mondiales concernant de nouvelles formes de contrefaçon de documents.

« La première formation conjointe CCSD IDEMIA a permis de réaliser des exercices de renforcement des capacités axés sur la détection des documents frauduleux à l’intention de participants appartenant aux services chargés de l’application de la loi et des contrôles aux frontières de pays membres d’INTERPOL. Elle a également traité des nouvelles normes en matière de sécurité des documents, des évolutions à venir et des éléments de sécurité innovants afin de renforcer les connaissances et compétences des participants chargés de lutter contre la contrefaçon de documents », a déclaré Daniela Djidrovska, Coordinatrice du service Fausse monnaie et faux documents de sécurité d’INTERPOL.

Cette formation de trois jours proposait également l’examen d’études de cas portant sur des incidents et des exposés présentés par les pays.