À la suite de la détection de cette tentative d’utilisation abusive liée à plusieurs cas de blocage et de suppression de notices rouges, le personnel d’INTERPOL a immédiatement pris des mesures en interne et signalé les faits aux autorités de police de son pays hôte, la France.
D’après des informations communiquées par INTERPOL aux autorités françaises chargées de l’application de la loi, aujourd’hui (mardi 4 juin), le parquet anticorruption moldove a exécuté plusieurs mandats de perquisition.
INTERPOL a mis en œuvre des mesures complémentaires dans le but de faire cesser l’utilisation abusive présumée et d’éviter qu’elle ne se reproduise.
INTERPOL coopère activement avec les pays concernés pour réagir à ces allégations qui portent sur un nombre limité de notices rouges.», a déclaré le Secrétaire général d’INTERPOL, Jürgen Stock.
« Plus de 70 000 personnes font l’objet de notices rouges INTERPOL et, si nous n’avons aucune inquiétude quant à la sécurité de nos systèmes, nous ne tolérons aucune forme d’utilisation abusive.
« Nous rendons hommage à l’action des autorités chargées de l’application de la loi concernées par cette affaire, et nous continuerons à apporter tout notre soutien aux enquêtes en cours. »
