Durée : 1er mars 2024 - 31 janvier 2026
Pays bénéficiaires : Plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie-Pacifique
Donateurs : Union européenne (Instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale – Europe dans le monde (IVCDCI)) et Conseil de l’Europe
Le projet « Action globale renforcée sur la cybercriminalité » (GLACY-e) est mis en œuvre conjointement par INTERPOL et le C-PROC du Conseil de l’Europe.
Le projet GLACY-e est un projet conjoint de l’Union européenne (Instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale – Europe dans le monde (IVCDCI)) et du Conseil de l’Europe.
L’équipe de GLACY-e s’appuie sur les réalisations du projet antérieur, GLACY+, et sélectionne les pays bénéficiaires selon une approche similaire.
En savoir plus sur les activités menées dans le cadre de GLACY-e
Objectifs généraux du projet
Renforcer les capacités des pays du monde entier à appliquer la législation sur la cybercriminalité et les preuves électroniques, et améliorer leur capacité à coopérer efficacement au niveau international dans ce domaine ainsi que favoriser la coopération Sud-Sud.
- Promouvoir l’adoption et la mise en œuvre de législations, de politiques et de stratégies harmonisées en matière de cybercriminalité.
- Renforcer la capacité des autorités de police à enquêter sur les cyberinfractions et à coopérer efficacement entre elles.
- Permettre aux autorités de justice pénale d’appliquer la législation, de poursuivre les auteurs et de juger les affaires de cybercriminalité ou impliquant des preuves électroniques, ainsi que de développer une coopération internationale conforme aux normes internationales relatives aux droits humains et à l’état de droit.
- Renforcer les capacités des pays agissant comme pôles régionaux à développer leurs compétences en matière de cybercriminalité et de preuves électroniques dans leur région respective, et promouvoir leur rôle en matière de coopération Sud-Sud au niveau régional.

Contribution d’INTERPOL
INTERPOL mène plusieurs activités dans le cadre du projet consistant, d’une part, à renforcer la capacité des autorités de police à enquêter sur les actes de cybercriminalité et à coopérer efficacement entre elles et, d’autre part, à renforcer les capacités des pays agissant comme pôles régionaux à développer leurs compétences en matière de cybercriminalité et de preuves électroniques dans leur région respective, et promouvoir leur rôle en matière de coopération Sud-Sud au niveau régional.
- Dans les pôles régionaux et les pays sélectionnés, les unités de cybercriminalité et d’informatique légale au sein des autorités de police sont renforcées ; et la coopération internationale entre autorités de police est plus efficace.
- Les fonctionnaires des services chargés de l’application de la loi des pôles régionaux et des pays sélectionnés reçoivent une formation de base en matière d’enquête sur les cyberinfractions et d’informatique légale, et d’autres possibilités de formation sont également offertes.
- La coopération y est renforcée entre les services chargés de l’application de la loi, les services d’enquête financière et les procureurs, en vue de cibler les produits du crime issus d’activités en ligne pour garantir leur confiscation ainsi que le traçage et le recouvrement des avoirs.
- Dans les pôles régionaux, les centres de formation de la police et d’autres entités mettent en œuvre des programmes de renforcement des capacités en matière de cybercriminalité et de preuves électroniques au niveau régional.
- Les autorités de police et de justice pénale des pôles régionaux bénéficient d’un renforcement de leurs capacités pour devenir des centres d’expertise et d’expérience et diffuser les bonnes pratiques en matière d’enquêtes, de poursuites des auteurs et de jugement des affaires de cybercriminalité ou impliquant des preuves électroniques aux niveaux régional et international.
Huit pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie-Pacifique servent de pôles régionaux et de multiplicateurs visant à échanger les données d’expérience, les outils et les bonnes pratiques auprès des autres pays de leur région respective. Il s’agit du Chili, du Ghana, de Maurice, des Philippines, de la République dominicaine, du Sénégal, de Sri Lanka et de Tonga.
S’appuyant sur l’expertise et l’expérience acquises par les pôles régionaux dans le cadre du projet antérieur GLACY+, le projet GLACY-e répond aux besoins spécifiques des pays sélectionnés – il s’agit de pays du Sud qui sont déjà parties à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité ou qui ont demandé à y adhérer et y ont été invités. D’autres pays peuvent bénéficier d’un soutien sur demande, notamment pour mettre leur législation nationale en conformité avec la Convention et ses protocoles.