Des enquêteurs spécialisés dans les crimes de guerre participent à un exercice de simulation organisé par INTERPOL

29 novembre 2019
Renforcer les capacités des experts en matière d’enquête et de poursuite des crimes de guerre

LYON (France) – Des enquêteurs spécialisés dans les crimes de guerre ont participé à une formation dispensée par INTERPOL en vue de développer leurs compétences grâce à des scénarios d’enquête inspirés de la vie réelle.

L’exercice de simulation s’inscrivait dans le cadre d’une formation d’une semaine (du 18 au 22 novembre) sur les enquêtes en matière de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, organisée au siège du Secrétariat général d’INTERPOL en France.

La formation visait à développer les compétences fondamentales des experts dans le cadre des enquêtes sur les crimes internationaux majeurs.
La formation visait à développer les compétences fondamentales des experts dans le cadre des enquêtes sur les crimes internationaux majeurs.

La 7ème Formation sur le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité a permis de doter 17 agents chargés de l’application de la loi issus de 14 pays des compétences fondamentales d’enquête sur ces crimes internationaux majeurs.

Des enquêteurs internationaux spécialisés dans les crimes de guerre en provenance de la Cour pénale internationale, de Suisse et des Pays-Bas ont partagé leur expertise avec les participants afin de leur transmettre les compétences nécessaires dans le cadre des enquêtes sur le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, y compris les violences sexistes et sexuelles perpétrées lors de conflits armés.

La formation avait pour but premier d’approfondir les connaissances des participants sur les techniques d’enquête spécialisées.

Celles-ci concernent notamment la criminalistique, les techniques d’interrogatoire, les mesures de protection des témoins et la reconnaissance de groupes armés et de matériel militaire.

L’exercice de simulation a également mis l’accent sur les bonnes pratiques en matière de recueil, de traitement et d’analyse des éléments de preuve.
L’exercice de simulation a également mis l’accent sur les bonnes pratiques en matière de recueil, de traitement et d’analyse des éléments de preuve.

La formation a préparé les agents à une éventuelle collaboration avec les forces de maintien de la paix déployées dans différents pays, ainsi que dans le cadre d’enquêtes menées par les autorités nationales et les cours et tribunaux internationaux en lien avec la découverte de charniers dans les zones où se sont déroulés les conflits.

Les participants ont pris part à l’exercice de simulation le quatrième jour de la formation, afin de mettre en pratique les connaissances acquises dans des scénarios inspirés de la vie réelle.

De fausses scènes de crime de guerre, comprenant un centre de détention, une zone d’exécution et un charnier, ont été créées avec l’aide de la Police technique et scientifique française, sur lesquelles les participants devaient mener une enquête et recueillir des éléments de preuve en utilisant les techniques apprises lors de la formation.

De fausses scènes de crime de guerre, comprenant un centre de détention, une zone d’exécution et un charnier, ont été créées lors de l’exercice avec l’aide de la Police technique et scientifique française.
De fausses scènes de crime de guerre, comprenant un centre de détention, une zone d’exécution et un charnier, ont été créées lors de l’exercice avec l’aide de la Police technique et scientifique française.

Cette formation a été dispensée dans le cadre du projet BASIC (Broadening Analysis on Serious International Crimes), via lequel INTERPOL collabore avec les autorités nationales et des partenaires internationaux en vue de localiser et d’arrêter des fugitifs recherchés pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.