Une étroite coopération internationale entre le Rwanda, INTERPOL et la police française aboutit à l’arrestation d’un autre génocidaire rwandais recherché

9 janvier 2008

Un homme recherché pour crimes contre l’humanité et d’autres infractions graves en relation avec le génocide rwandais de 1994, et faisant l’objet d’une notice rouge INTERPOL, a été arrêté par la police française.

Marcel Bivugabagabo a été arrêté à Toulouse ce mardi grâce à une étroite coopération entre le Secrétariat général d’INTERPOL, le Bureau central national INTERPOL de Kigali, les autorités judiciaires rwandaises et la France.

Ancien lieutenant-colonel et commandant des opérations militaires dans les secteurs de Gisenyi et Ruhengeri en 1994, Bivugabagabo est recherché pour des faits de génocide et est accusé d’avoir participé aux attaques de la cour d’appel de Ruhengeri et du campus de Nyakinama dans lesquelles des centaines de personnes ont trouvé la mort.

En octobre 2007, une équipe du service d’enquête d’INTERPOL sur les malfaiteurs en fuite a fait le déplacement au Rwanda pour rencontrer des représentants du Bureau du Procureur du TPIR, des autorités judiciaires rwandaises et du Bureau central national de Kigali afin de renforcer la coopération s’agissant de la localisation et de l’arrestation des suspects dans le monde entier.

« L’étroite coopération entre INTERPOL, les autorités judiciaires rwandaises et la police française dans cette affaire envoie un message clair de plus à l’intention des génocidaires rwandais toujours en fuite, celui de notre détermination à tout mettre en œuvre pour les retrouver et les traduire en justice », a déclaré le Secrétaire Général d’INTERPOL, Ronald K. Noble.

Bivugabagabo est le troisième homme recherché en relation avec le génocide rwandais de 1994 à être arrêté en France grâce à l’étroite coopération internationale facilitée par INTERPOL. En juin 2007, Isaac Kamali avait été interpellé par la police à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle et en octobre de l’année dernière, Dominique Ntawukuriryayo avait été appréhendé à Carcassonne.