12 arrestations à l'issue d'une opération coordonnée par INTERPOL contre un réseau pédophile

20 mars 2002

Des membres d'un groupe identifié de pédophiles, se livrant activement à la production et à la diffusion de pornographie enfantine, ont fait l'objet de perquisitions et ont été arrêtés tôt ce matin dans le cadre d'une opération de police internationale coordonnée par le Secrétariat général d'INTERPOL (Lyon, France), à laquelle dix pays ont participé.

Cette opération, baptisée Opération ARTUS, faisait suite à la mise au jour du réseau pédophile en question par le service de police national allemand "Bundeskriminalamt". Une réunion opérationnelle qui s'est récemment tenue au siège d'INTERPOL a rassemblé des représentants des services de répression de l'Allemagne, du Canada, de l'Espagne, des Etats-Unis, de la Finlande, de la France, du Japon, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse et d'Europol, l'organisation de police de l'Union européenne.

Les perquisitions opérées ont permis de saisir des ordinateurs et d'importantes quantités de données, et d'arrêter 12 personnes. Le matériel saisi sera analysé afin d'essayer d'identifier et de retrouver les enfants qui ont été victimes d'abus sexuels au cours de la production de ce matériel, et de les mettre à l'abri de nouveaux abus.

"L'Opération Artus est la dernière d'une série d'actions réussies visant à lutter contre la production de pornographie enfantine et contre sa diffusion sur Internet", a déclaré le Secrétaire Général d'INTERPOL, M. Ronald K. Noble. "INTERPOL est heureux de contribuer, avec les polices nationales, à garantir qu'Internet ne puisse pas être utilisé pour commercialiser ou diffuser le produit d'une forme de criminalité si vile et si dégradante".

INTERPOL a récemment créé une base de données mondiale afin de prêter assistance aux enquêteurs travaillant sur des affaires de pornographie enfantine. Il a en outre mis au point un outil informatique d'analyse pour aider à identifier les victimes et apporter un soutien aux services de répression de ses 179 pays membres lorsqu'ils doivent enquêter sur des affaires de ce type.