Comment notre histoire a commencé

La Commission internationale de police criminelle a été créée en septembre 1923, et son siège établi à Vienne (Autriche).

Naissance d’une idée

Si INTERPOL a été officiellement créé en 1923, l’idée de sa création naît lors du premier Congrès de police judiciaire internationale à Monaco, en avril 1914. À l’invitation du Prince Albert 1er de Monaco, des juristes et des policiers venus de 24 pays se réunissent pour débattre de la coopération concernant la résolution des enquêtes, les techniques d’identification et l’extradition.

Cette réunion est un franc succès, mais le projet doit être mis en attente, du fait du déclenchement de la Première Guerre mondiale.

1923 – Les fondations sont posées

L’idée d’un organe de police international est relancée par Johannes Schober, le chef de la police de Vienne (Autriche). Il organise le deuxième Congrès de police judiciaire internationale à Vienne en 1923, auquel participent des représentants de 20 pays.

Le siège de la police de Vienne, où s’est tenu le deuxième Congrès de police judiciaire internationale.

Les pays participants sont :

  • L’Allemagne
  • L’Autriche
  • Le Danemark
  • L’Égypte
  • Les États-Unis d’Amérique
  • La Fiume
  • La France
  • La Grèce
  • La Hongrie
  • L’Italie
  • Le Japon
  • La Lettonie
  • Les Pays-Bas
  • La Pologne
  • La Roumanie
  • La Suède
  • La Suisse
  • La Tchécoslovaquie
  • La Turquie
  • La Yougoslavie
Des participants au deuxième Congrès de police judiciaire internationale à Vienne (Autriche) en 1923.

Le 7 septembre 1923, les participants décident de créer la Commission internationale de police criminelle (CIPC).

L’objectif global de la CICP est d’assurer l’assistance réciproque entre les polices de différents pays. Sa structure et ses buts sont présentés dans une série de résolutions (téléchargeables dans la rubrique « Documents associés » ci-dessous, en allemand et en français).

Parmi les principaux thèmes, on citera :

  • le contact direct entre les polices ;
  • la coopération en matière d’arrestation et d’extradition ;
  • les langues communes ;
  • la création de bureaux pour le faux monnayage, les faux chèques et les faux passeports ;
  • les techniques dactyloscopiques et les fichiers d’empreintes digitales.

Ces principes sont toujours d’actualité et continuent de sous-tendre nos activités. Pour en savoir plus, reportez-vous à la page sur INTERPOL hier et aujourd’hui.

Johannes Schober (1) et des participants au deuxième Congrès de police judiciaire internationale.

L’Autriche propose d’accueillir et de financer le siège, qui est établi à Vienne. Johannes Schober devient Président du Comité exécutif, et Oskar Dressler, juriste et chef de la police fédérale autrichienne, est nommé Secrétaire.

Johannes Schober, Président, et Oskar Dressler, Secrétaire de la Commission internationale de police criminelle.

1956 – Modernisation d’INTERPOL

En 1956, après s’être dotée d’un statut plus moderne, la CIPC devient l’Organisation internationale de police criminelle (O.I.P.C.-INTERPOL). Elle acquiert son autonomie grâce aux contributions qu’elle perçoit de ses pays membres et aux investissements financiers qu’elle réalise.

Pour en savoir plus sur le siècle d’existence de l’Organisation, reportez-vous à la page sur les dates clés.