La Suède autorise INTERPOL à rendre publique la notice rouge concernant le fondateur de WikiLeaks

1 décembre 2010

LYON (France) – INTERPOL a rendu publique la notice rouge – ou avis de recherche international – concernant le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, à la demande des autorités suédoises, qui souhaitent interroger ce dernier en relation avec plusieurs infractions sexuelles.

Le contenu de la notice rouge à l’encontre de l’Australien de 39 ans, diffusée aux services chargés de l’application de la loi des 188 pays membres d’INTERPOL le 20 novembre dernier, est donc désormais porté à la connaissance du public par l’Organisation, après autorisation officielle de la Suède à cet effet.

Il a par ailleurs été demandé à tous les Bureaux centraux nationaux (B.C.N.) d’INTERPOL de veiller à ce que leurs services chargés des contrôles aux frontières soient informés de l’existence d’une notice rouge à l’encontre d’Assange, c’est-à-dire d’une demande d’identification ou de localisation d’une personne en vue de son arrestation provisoire et de son extradition.

De nombreux pays membres d’INTERPOL considèrent la notice rouge comme une demande valable d’arrestation provisoire, en particulier lorsqu’ils sont liés au pays requérant par un traité bilatéral d’extradition. En cas d’arrestation en vertu d’une notice rouge, c’est la police nationale qui procède à l’interpellation dans les pays membres de l’Organisation.

INTERPOL ne peut exiger de l’un quelconque de ses pays membres l’arrestation d’une personne faisant l’objet d’une notice rouge. Toute personne recherchée en vue d’arrestation doit être considérée comme innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été démontrée.