MEXICO – Le bureau du Procureur général de la République et le Secrétariat fédéral de la Sécurité publique ont confirmé à INTERPOL que l’enquête dont fait l’objet le Directeur des Affaires de police internationales au Service fédéral des enquêtes du Mexique n’a pas jusqu’ici apporté la preuve d’une utilisation frauduleuse du système de communication d’INTERPOL ou de ses bases de données de la part d’un quelconque représentant de l’ordre mexicain.
Une réunion de travail entre les hauts responsables des bureaux des Procureurs généraux adjoints chargés des Affaires juridiques et des Affaires internationales, du service des Enquêtes spécialisées dans la criminalité organisée du bureau du Procureur général de la République et du Sous-secrétariat à la Stratégie et au Renseignement de police du Secrétariat fédéral de la Sécurité publique, et des membres du personnel du Secrétariat général d’INTERPOL a confirmé que l’enquête concernant Ricardo Gutierrez Vargas, le chef du Bureau central national d’INTERPOL au Mexique faisant actuellement l’objet d’une mesure de « détention provisoire de 40 jours », est liée à une éventuelle utilisation d’informations de police internes au pays en relation avec des événements intervenus en 2004, année où auraient été commis les faits ayant donné lieu à l’enquête en question, et non d’informations provenant d’INTERPOL.
Lors de la réunion, il a été convenu de renforcer les mesures de prévention visant à garantir la sécurité des informations dans le système de communication d’INTERPOL.
Le gouvernement mexicain et INTERPOL ont réitéré leur volonté de lutter contre la corruption et affirmé que toute enquête dans ce domaine doit être menée avec fermeté et dans le respect du droit.
Pour leur part, les représentants d’INTERPOL ont pris acte du travail considérable accompli sans relâche par le gouvernement mexicain pour lutter contre le crime organisé transnational.
INTERPOL et les autorités mexicaines ont convenu de travailler ensemble et de prendre les mesures appropriées afin de s’assurer que les outils mis à disposition par l’Organisation sont utilisés à bon escient et d’apporter la confirmation pleine et entière qu’aucune violation n’a été commise à cet égard.