Une solution en vue à l’issue de la réunion d’INTERPOL

22 janvier 2007

Le Secrétariat général d’INTERPOL a accueilli lundi une entrevue entre des représentants des Bureaux centraux nationaux de l’Argentine et de l’Iran concernant le différend qui les oppose au sujet de notices rouges en rapport avec l’attentat terroriste qui, en 1994, a visé l’AMIA à Buenos Aires.

L’Argentine a demandé la publication par INTERPOL de notices rouges à l’encontre de l’ancien président de l’Iran et de sept autres ressortissants de ce pays dans le cadre de cet attentat à la bombe qui a visé le bâtiment de l’Association mutuelle israélo-argentine (AMIA) et fait 85 morts et des centaines de blessés.

L’Iran a contesté la requête en question, considérant qu’elle reposait sur des « accusations infondées et non prouvées » et qu’elle était « motivée par des considérations d’ordre politique » – faisant valoir que publier les notices rouges serait contraire au statut et aux règlements d’INTERPOL. De fait, l’article 3 du statut d’INTERPOL interdit à ce dernier toute activité dans des affaires présentant un caractère politique, militaire, religieux ou racial.

La réunion a eu lieu conformément aux dispositions de l’article 24 du Règlement d’INTERPOL sur le traitement d’informations pour la coopération policière internationale, permettant aux deux parties de présenter des arguments à l’appui de leurs positions respectives.

À la demande du Secrétaire Général, le Bureau des Affaires juridiques d’INTERPOL présentera un rapport – concernant les notices rouges dont la publication est demandée – au Comité exécutif, qui se réunit en mars.