ALGER (Algérie) – Le dénominateur commun entre INTERPOL et AFRIPOL offre l’opportunité d’accroître les capacités, les moyens et les échanges de données, a déclaré le Secrétaire Général Jürgen Stock.
Prenant la parole devant la troisième Assemblée générale d’AFRIPOL, le chef d’INTERPOL a par ailleurs souligné la nécessité pour les services chargés de l’application de la loi de travailler côte à côte afin de faire face à l’évolution de la criminalité.
Le Secrétaire Général Stock a cité trois événements lors desquels les cellules INTERPOL ont servi de plateforme pour que les spécialistes d’Afrique et du reste du monde travaillent de concert :
- l’attentat terroriste de l’hôtel Riverside au Kenya en janvier ;
- l’accident du vol Ethiopian Airlines en mars, dans lequel tous les passagers et les membres d’équipage, de 35 pays, ont trouvé la mort ;
- la saisie de 1,8 tonne de cocaïne en Guinée-Bissau en août.
« Les capacités propres à chaque région font partie de la réponse que nous apportons au niveau mondial en tant qu’organisation de police, et nous devons continuer à les développer – afin d’accroître l’efficacité des services chargés de l’application de la loi grâce à notre partenariat avec AFRIPOL », a déclaré le chef d’INTERPOL.

Le Secrétaire Général Stock a également mis en avant l’accord de partage d’informations entre INTERPOL et l’Union africaine signé plus tôt dans l’année qui instaure un cadre de coopération avec AFRIPOL pour lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée.
Outre ses quatre Bureaux régionaux à Abidjan, Harare, Nairobi et Yaoundé, INTERPOL dispose d’un Bureau de représentation spéciale auprès de l’Union africaine à Addis-Abeba.
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