INTERPOL rend l’analyse d’ADN plus accessible aux enquêteurs

6 novembre 2001

Le Guide INTERPOL sur l’échange de données génétiques et sur les pratiques en matière d’analyse d’ADN, également disponible sur le site Web d’INTERPOL, a reçu un excellent accueil de la part de la communauté policière. Les participants à la Conférence internationale sur l’utilisation des techniques de l’ADN à l’intention des enquêteurs, qui s’ouvre mercredi (7 novembre) au siège d’INTERPOL, à Lyon (France), seront informés que le site de l’Organisation a récemment enregistré un nombre record de visites, essentiellement dans le but de télécharger le guide en question.

Ces dernières années, l’analyse d’ADN est devenue une technique d’enquête de pointe. Parce qu’elle permet de désigner le coupable d’une infraction ou de mettre un suspect hors de cause, l’analyse génétique constitue pour les enquêteurs un nouvel outil d’une puissance redoutable pour élucider les affaires, et un complément essentiel aux techniques « traditionnelles ». Elle facilite l’analyse des stratégies criminelles et l’établissement de rapprochements entre elles, ainsi que l’identification des nouveaux phénomènes de criminalité, d’où une gestion plus efficace, avec toutes les économies de moyens humains, matériels et financiers qui en découlent.

« L’analyse d’ADN est actuellement l’une des techniques d’identification des auteurs d’infractions les plus efficaces. Il s’agit peut-être de l’un des plus importants progrès réalisés en ce qui concerne l’établissement de la preuve à partir d’indices laissés sur les lieux d’infractions, et certainement d’une arme formidable dans la lutte contre les infractions violentes ou de nature sexuelle », a déclaré le chef d’INTERPOL, Ronald K. Noble.

Le Guide INTERPOL sur l’échange de données génétiques et sur les pratiques en matière d’analyse d’ADN a été élaboré par l’unité chargée de cette question au siège d’INTERPOL et par son groupe d’experts consultatif sur le sujet. Principalement à l’usage des fonctionnaires chargés de l’application de la loi, auxquels il a pour but de faire mieux comprendre l’analyse d’ADN et les pratiques dans ce domaine, il est actuellement en cours de traduction en français, espagnol, arabe, chinois et allemand.

« Je recommande ce guide à tous les fonctionnaires chargés de l’application de la loi s’occupant de questions relatives à l’analyse d’ADN », a ajouté M. Noble.