Analyse des médias sociaux

Identification des suspects et des témoins

Nous analysons l’utilisation que font les terroristes des plateformes de médias sociaux afin d’appuyer le travail d’identification et de détection mené dans le cadre des enquêtes antiterroristes nationales.

Nous effectuons par exemple des recherches sur les médias sociaux afin d’identifier d’éventuels témoins, comme lors de l’attentat du London Bridge au Royaume-Uni en 2017 ou de l’attaque d’un complexe hôtelier à Nairobi, au Kenya, en janvier 2019.

Nous étudions aussi les moyens d’utiliser la technologie de reconnaissance faciale pour assister les pays membres dans le cadre de leurs enquêtes. Cette technologie offre de nouvelles possibilités en matière de partage et de comparaison des données en vue d’identifier des terroristes, des personnes d’intérêt inconnues et des individus susceptibles de figurer dans des publications sur les médias sociaux.

Formations et ressources en matière d’enquêtes

Dans le cadre de notre premier projet commun avec le Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT), nous organisons, à l’intention des enquêteurs, des ateliers dans quatre grands domaines :

•  Détection sur Internet des activités liées au terrorisme ;
• Recueil d’éléments de preuve électroniques ;
• Demande transfrontalière d’éléments de preuve électroniques dans le cadre de la coopération entre services de police ;
• Collaboration avec le secteur privé pour faire avancer les enquêtes des services chargés de l’application de la loi.

Plus généralement, ces ateliers (organisés en 2018 et 2019) ont permis aux participants de mieux appréhender le phénomène des combattants terroristes étrangers (CTE) d’un point de vue opérationnel.

En complément des ateliers, INTERPOL et l’UNCCT ont publié conjointement un guide sur l’utilisation d’Internet et des médias sociaux dans le cadre des enquêtes antiterroristes (Using the Internet and Social Media for Counter-Terrorism Investigations). Les enquêteurs y trouveront des conseils pratiques sur la manière la plus efficace de générer des pistes lors des enquêtes sur Internet et de recueillir et préserver des éléments de preuve électroniques, souvent par-delà les frontières nationales, afin de contribuer au succès des enquêtes et des poursuites menées.

Ce projet a été financé par les gouvernements de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du Japon.