Fonctionnement
Nos pays membres bénéficient d’un accès en temps réel à toutes nos bases de données criminelles, qui contiennent des millions d’entrées et sont alimentées par les pays. Ils peuvent étendre cet accès à leurs agents chargés de l’application de la loi postés dans les aéroports, les ports maritimes et aux frontières terrestres.
Les contrôles aux frontières dans les bases de données d’INTERPOL permettent aux agents d’obtenir des informations en temps réel et de détenir des criminels présumés directement sur place. Les pays peuvent également recouper ces données avec celles contenues dans leurs bases de données nationales.
Bases de données opérationnelles pour les contrôles de premier niveau
- Documents de voyage et d’identité déclarés volés, perdus, révoqués, invalides ou volés vierges ;
- Notices : le système INTERPOL d’alertes internationales et de demandes de coopération répondant à un code couleur ;
- Données nominatives : données à caractère personnel et antécédents judiciaires d’individus faisant l’objet d’une demande de coopération ;
- Documents de voyage associés aux notices ;
- Véhicules volés et pièces détachées identifiables ;
- Navires et moteurs volés ;
- iARMS : armes à feu illicites.
Poursuite de l’enquête
Lorsqu’un criminel présumé voyageant à l’aide d’un document frauduleux ou à bord d’un véhicule volé est détenu, les officiers de police ont besoin de données corroborantes afin de poursuivre leur enquête, qu’ils pourront certainement trouver dans les bases de données spécialisées d’INTERPOL.
Bases de données médico-légales pour les contrôles de deuxième niveau :
- Edison : spécimens de documents de voyage authentiques afin d’aider à mieux détecter les faux ;
- FIELDS – informations visuelles sur les principaux éléments susceptibles d’indiquer qu’un document est contrefait ou falsifié ;
- Empreintes digitales ;
- Profils ADN ;
- IBIN : données balistiques.