Partager les données biométriques via INTERPOL pour limiter les déplacements des terroristes

31 octobre 2019
Une réunion du projet Kalkan rassemble des spécialistes de la lutte antiterroriste pour partager les bonnes pratiques et mettre en évidence les lacunes en matière d’information

DOUCHANBÉ (Tadjikistan) – Une réunion d’INTERPOL au Tadjikistan a pour thème la réponse à apporter aux nouvelles tendances du terrorisme et aux défis en matière de lutte contre la menace terroriste en Asie centrale.

Réunissant des spécialistes de la lutte antiterroriste et des analystes, le projet Kalkan vise à faciliter l’échange d’informations et la coordination des activités opérationnelles.

Depuis sa création en 2004, les pays membres du projet Kalkan ont échangé entre eux, et avec INTERPOL, plus de 10 300 profils de terroristes et des informations sur plus de 60 organisations terroristes.

Le Secrétaire Général d’INTERPOL, M. Jürgen Stock, a rencontré le Ministre de l’Intérieur du Tadjikistan, M. Rahimzoda Ramazon Hamro.
Le Secrétaire Général d’INTERPOL, M. Jürgen Stock, a rencontré le Ministre de l’Intérieur du Tadjikistan, M. Rahimzoda Ramazon Hamro.

Le Ministre de l’Intérieur du Tadjikistan, M. Rahimzoda Ramazon Hamro, a déclaré : « Le projet Kalkan nous a permis d’obtenir des résultats substantiels s’agissant de renforcer notre action commune en matière de lutte contre le terrorisme ».

« Le Tadjikistan entend continuer à soutenir INTERPOL et ce projet, qui illustre ce qui peut être accompli grâce à la coopération régionale et mondiale. »

Dans son allocution devant le groupe de travail du projet Kalkan, le Secrétaire Général d’INTERPOL, M. Jürgen Stock, a souligné l’intérêt d’enregistrer et de partager systématiquement les données biométriques.
Dans son allocution devant le groupe de travail du projet Kalkan, le Secrétaire Général d’INTERPOL, M. Jürgen Stock, a souligné l’intérêt d’enregistrer et de partager systématiquement les données biométriques.

À l’occasion de sa première mission officielle au Tadjikistan, le Secrétaire Général d’INTERPOL, M. Jürgen Stock, a souligné à l’intention des participants l’intérêt d’enregistrer et de partager systématiquement les données biométriques.

« Cela est particulièrement important pour les personnes soupçonnées de se livrer à des activités terroristes, y compris celles qui sont actuellement en prison, et avant qu’elles ne soient libérées.

« À l’avenir, ces informations contribueront à renforcer le rôle d’INTERPOL en tant que système mondial d’alerte précoce afin d’aider les pays à détecter et à intercepter les suspects lorsqu’ils tentent de franchir les frontières », a ajouté le chef d’INTERPOL.

Cette réunion de deux jours (31 octobre et 1er novembre) est la dernière en date d’une série de rencontres régionales spécialisées coordonnées par INTERPOL. Y seront notamment abordées la question de l’utilisation de drones par les terroristes ainsi que les activités de lutte contre le blanchiment de fonds et contre le financement du terrorisme.

Financé par le Gouvernement japonais, le projet Kalkan concerne actuellement 15 pays : l’Afghanistan, l’Azerbaïdjan, le Bangladesh, la Géorgie, l’Inde, l’Iran, le Kazakhstan, le Kirghizistan, les Maldives, le Népal, l’Ouzbékistan, le Pakistan, le Sri Lanka, le Tadjikistan et la Turquie.

La réunion du groupe de travail du projet Kalkan d’INTERPOL aura pour thème la réponse à apporter aux nouvelles tendances du terrorisme et aux défis en matière de lutte contre la menace terroriste en Asie centrale.
La réunion du groupe de travail du projet Kalkan d’INTERPOL aura pour thème la réponse à apporter aux nouvelles tendances du terrorisme et aux défis en matière de lutte contre la menace terroriste en Asie centrale.