Afrique de l’Est : repérer les documents de voyage frauduleux grâce à la formation d’INTERPOL

2 juillet 2019
Renforcer la capacité de l’Afrique de l’Est à repérer les criminels et terroristes aux points de contrôle des frontières.

KIGALI (Rwanda) – Les points de contrôle des frontières constituant le centre névralgique de la sécurité nationale et internationale, 20 agents des services de contrôle des frontières et experts en écriture et documents d’Afrique de l’Est ont été formés aux dernières techniques d’examen des documents de sécurité.

Des agents des services de contrôle des frontières et experts en écriture et documents d’Afrique de l’Est ont été formés aux dernières techniques d’examen des documents de sécurité.
Des agents des services de contrôle des frontières et experts en écriture et documents d’Afrique de l’Est ont été formés aux dernières techniques d’examen des documents de sécurité.
Daniela Djidrovska, Coordinatrice du Service Fausse monnaie et faux documents de sécurité d’INTERPOL, et Jean de Dieu Gatabazi, Chef du Bureau central national INTERPOL de Kigali.
Daniela Djidrovska, Coordinatrice du Service Fausse monnaie et faux documents de sécurité d’INTERPOL, et Jean de Dieu Gatabazi, Chef du Bureau central national INTERPOL de Kigali.
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La formation de trois jours (du 26 au 28 juin), organisée conjointement par le Service Fausse monnaie et faux documents de sécurité (CCSD) d’INTERPOL et la société internationale spécialisée dans l’impression sécurisée Gemalto, a permis aux experts régionaux de découvrir les nouvelles méthodes d’impression, les dispositifs de sécurité des documents les plus récents, les dernières technologies de vérification des documents et les techniques d’examen actuelles.

Jean de Dieu Gatabazi, Chef du Bureau central national INTERPOL de Kigali, a insisté sur l’importance de savoir repérer les documents frauduleux qui facilitent le trafic de migrants, la traite d’êtres humains, le trafic de stupéfiants et la mobilité des terroristes. « La prévention et la lutte contre les infractions liées à l’identité passe nécessairement par le renforcement des capacités des pays en matière d’examen des documents de sécurité », a-t-il déclaré.

L’un des principaux objectifs de la formation était d’enrichir les connaissances et l’expertise des participants sur le repérage de documents frauduleux et d’accroître la communication entre les services de contrôle des frontières et d’immigration.

Les documents de voyage frauduleux facilitent le trafic de migrants, la traite d’êtres humains, le trafic de stupéfiants et la mobilité des terroristes.

Daniela Djidrovska, Coordinatrice du Service Fausse monnaie et faux documents de sécurité d’INTERPOL, a mis l’accent sur la nécessité de rassembler les autorités de la « chaîne de responsabilité » afin qu’elles partagent leurs connaissances sur la manipulation des éléments de preuve et l’utilisation du Centre de référence INTERPOL sur les documents de voyage aux fins d’examen et d’enquête.

À cet égard, la 4ème Formation de formateurs sur l’examen des documents de sécurité, organisée conjointement par le Service CCSD et Gemalto, avait pour but de renforcer la capacité de la région à repérer les criminels et terroristes aux points de contrôle des frontières.

Lovro Persen, expert en documents et produits de sécurité chez Gemalto, une société du Groupe Thales, a souligné l’importance de ce partenariat avec INTERPOL : « Cette formation reflète la nécessité de développer des solutions de pointe en matière de production et de vérification des documents et de partager les connaissances et l’expertise sur les dernières tendances de la fraude documentaire entre les pays africains. »

Les participants à la formation étaient originaires de quatre pays membres d’INTERPOL : le Rwanda, la Zambie, la Tanzanie et le Soudan du Sud.