La biométrie pour les policiers de première ligne

Ce projet permettra aux fonctionnaires en poste aux frontières et sur le terrain de vérifier les données biométriques par rapport aux notices et listes de surveillance d’INTERPOL afin de détecter et d’appréhender davantage de malfaiteurs et de terroristes.

Les défis

Les déplacements internationaux des combattants terroristes étrangers et des malfaiteurs sont devenus plus nombreux, de sorte que les agents de première ligne ont de plus en plus besoin d’identifier ces personnes avec précision et en temps quasi réel.

Dans un environnement où les menaces ne cessent d’évoluer, le degré de fiabilité offert par la biométrie est supérieur à celui des autres moyens d’identification des malfaiteurs.

Les malfaiteurs et les terroristes cherchent à échapper aux services chargés de l’application de la loi en changeant d’identité, de nom et d’apparence. Dans le monde entier, ces services et ceux chargés des contrôle aux frontières adoptent les technologies biométriques en complément des vérifications effectuées sur les documents de voyage et d’identité.

Quel en sera le principe ?

Le service Biométrie pour les policiers de première ligne s’appuiera sur le réseau de communication mondial sécurisé existant d’INTERPOL (appelé I-24/7) et sera étendu aux agents des services chargés de l’application de la loi intervenant en première ligne.

Cette solution pourra être intégrée à l’infrastructure nationale des pays membres ou mise en œuvre par l’intermédiaire des terminaux mobiles INTERPOL.

Les autorités chargées de l’application de la loi et des contrôles aux frontières procéderont à l’acquisition des informations biométriques des suspects et des voyageurs au moyen de leurs propres équipements ou des terminaux mobiles mis à disposition par INTERPOL.

Ces informations biométriques seront ensuite envoyées à l’INTERPOL Secure Cloud et confrontées aux listes de surveillance biométriques. En cas de concordance, le service ayant lancé la recherche et le Bureau central national INTERPOL propriétaire des données seront informés et prendront les mesures requises.

Cette solution, qui sera à la disposition de l’ensemble des pays membres, sera principalement utilisée par :

• les services chargés de l’application de la loi intervenant en première ligne ;
• les autorités chargées des contrôles aux frontières ;
• les Bureaux centraux nationaux INTERPOL.

Avantages sur le plan opérationnel

• Identification ou localisation fiable des malfaiteurs, en temps quasi réel ;
• Possibilité, pour les autorités chargées de l’application de la loi en première ligne et des contrôles aux frontières, de recourir ponctuellement à la biométrie et, si nécessaire, de comparer ces données aux listes de surveillance biométriques mondiales de malfaiteurs ;
• Obtention d’informations de police intéressantes via une plateforme biométrique mondiale ;
• Possibilité d’une action préventive de la police contre des menaces potentielles.