LYON (France) – Le développement d’Internet et des technologies augmentant les risques d’exploitation des personnes vulnérables, des spécialistes internationaux sont réunis afin d’adopter une approche globale en matière de lutte contre la pédocriminalité.
Cette réunion de quatre jours (12 - 15 novembre) du Groupe spécialisé d’INTERPOL sur la criminalité contre l’enfance offrira une vue d’ensemble des efforts entrepris sur le plan mondial et des solutions techniques mises en œuvre afin de lutter contre des activités criminelles comme l’exploitation et les abus sexuels, les enlèvements, et les autres formes de violence dont sont victimes les enfants.
Quelque 250 participants représentant 70 pays, des organisations régionales et internationales, le secteur privé, des ONG et le monde universitaire partageront des études de cas concernant des enquêtes menées avec succès, des initiatives et des campagnes nationales, ainsi que des dispositifs de protection des victimes.
Il est essentiel que les différents pays et secteurs mettent en commun leurs bonnes pratiques afin de suivre l’évolution du mode opératoire des auteurs d’infractions, qui cherchent en permanence à exploiter les enfants tout en bénéficiant de l’anonymat de l’environnement en ligne et de ses nouvelles applications et plateformes.
Ouvrant la conférence, M. Harold O’Connell, Directeur exécutif par intérim des Services de police d’INTERPOL, a salué la diversité de l’auditoire, venu du monde entier, et souligné tout l’intérêt de la participation des organisations à but non lucratif et du secteur privé.
« Votre engagement collectif en faveur de la protection des enfants est un modèle admirable de “responsabilité partagée”. Lorsque l’on songe aux défis auxquels nous sommes confrontés s’agissant d’assurer cette protection et de traduire en justice les auteurs d’infractions, des partenariats solides de ce type sont essentiels », a-t-il déclaré.
La base de données internationale d’INTERPOL sur l’exploitation sexuelle des enfants (ICSE) joue un rôle essentiel dans ce contexte. Grâce à son réseau mondial d’officiers spécialisés, elle a permis de recenser et d’identifier plus de 20 700 victimes et 9 400 auteurs d’abus pédosexuels.
Le Laboratoire INTERPOL d’identification des victimes ayant fonctionné tout au long de la réunion, les participants ont eu la possibilité de travailler avec les fonctionnaires spécialisés de l’Organisation afin de mettre en évidence de nouvelles pistes et de faire progresser leurs enquêtes, ainsi que d’élucider des affaires.
Les deux dernières journées de la conférence seront consacrées à des ateliers plus interactifs et en plus petits groupes, où les participants pourront aborder des thèmes, des problèmes et des tendances régionales spécifiques.
Voir aussi
Actualités associées
.jpg)
