INTERPOL publie des notices rouges à l’encontre de l’ancien ministre de l’Intérieur libyen et de son adjoint

5 avril 2012

LYON (France) – À la demande de la Lybie, INTERPOL a publié des notices rouges à l’encontre de l’ancien ministre de l’Intérieur libyen, Al-Senoussi Alozyre, et de Nasser Al-Mabrouk, qui était son adjoint, accusés tous deux de diverses infractions, notamment d’arrestations illégales, de privation injustifiée de liberté individuelle et de torture.

Les renseignements concernant les deux suspects ont été diffusés à l’ensemble des 190 pays membres d’INTERPOL, et son service de Soutien aux enquêtes sur les malfaiteurs en fuite (FIS) est actuellement en contact étroit avec les Bureaux centraux nationaux (B.C.N.) des pays d’Afrique du Nord et de l’Ouest afin de s’assurer que les points de contrôle aux frontières sont informés de l’avis de recherche publié à l’encontre de ces individus.

Le chef du service FIS d’INTERPOL, Stefano Carvelli, a déclaré que la demande de la Lybie à l’effet d’obtenir la publication de notices rouges était une preuve supplémentaire de l’attachement du pays à la primauté du droit.

« En publiant les notices rouges, INTERPOL continue à soutenir la Lybie dans son action visant les individus ayant commis des crimes graves afin d’obtenir leur arrestation et de faire en sorte qu’ils soient traduits en justice pour répondre des accusations qui pèsent sur eux », a indiqué M. Carvelli.

Le service FIS d’INTERPOL, avec le concours de policiers de la Sous-direction du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord et du Centre de commandement et de coordination opérationnel 24 heures sur 24, collabore avec le B.C.N. de Tripoli et d’autres pays éventuellement concernés afin de localiser et d’arrêter les deux fugitifs.

Depuis mars 2011, par la publication d’alertes mondiales (« notices orange ») concernant un certain nombre de ressortissants libyens, parmi lesquels des membres de la famille du colonel Gaddafi et de son entourage proche, INTERPOL alerte ses États membres du danger que représentent les déplacements de ces individus ainsi que de leurs avoirs, à la suite des sanctions édictées en vertu des résolutions 1970 et 1973 (2011) du Conseil de sécurité des Nations Unies.