



Les missions de police au Niger incombent, d’une part, à la Gendarmerie nationale (ministère de la Défense) et d’autre part, à la Police nationale (ministère de l’Intérieur).
Sous l’autorité d’un Haut Commandant, la Gendarmerie nationale (qui compte environ 3 700 personnels) est chargée de faire respecter la loi dans les zones rurales, alors que la Police nationale concentre ses activités dans les zones urbaines et périurbaines.
Située au cœur de la capitale, en face de l’Assemblée nationale (place de la Concertation), la Direction générale de la Police nationale (DGPN), est composée de neuf directions centrales dont celle de la Police judiciaire.
La Police nationale nigérienne compte un peu plus de 5 000 agents pour une population d’environ 14 000 000 d’habitants. Sa mission essentielle consiste à veiller à l’exécution des lois et des règlements, à assurer la protection des personnes et des biens, à prévenir les troubles à l’ordre et à la tranquillité publics, et à lutter contre toutes les formes de délinquance.
Elle assure également la recherche et l’exploitation des renseignements et informations de nature à permettre aux autorités gouvernementales de déceler et de prévenir toute menace susceptible de porter atteinte aux institutions nationales, aux intérêts fondamentaux et à la souveraineté nationale du Niger.
Sous le contrôle et la surveillance de l’autorité judiciaire, la Police judiciaire a pour mission spécifique de mettre au jour et de constater les infractions à la loi pénale, de rassembler les preuves, et de rechercher et d’arrêter les auteurs et complices d’infractions en vue de les déférer aux autorités judiciaires compétentes.
Le Bureau Central National d'INTERPOL pour le Niger, situé à Niamey, est l’une des divisions de la Direction centrale de la Police judiciaire. Ses priorités en matière de lutte contre la criminalité portent essentiellement sur la cybercriminalité, la traite des êtres humains, les atteintes à l’environnement et surtout le phénomène des vols de véhicules, qui est devenu récurrent dans la région. Le BCN de Niamey se fixe comme objectif dans les 18 mois à venir d’ouvrir l’accès aux bases de données d’INTERPOL aux postes de contrôle frontaliers afin d’améliorer la sécurité du territoire nigérien.
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